The Lizard
The Lizard - 1972
Scénario :
Un Robin des Bois local - le Lézard - sévit dans le Shanghai des années 30. Il vole les riches étrangers et redistribue le fruit de ses larcins à la population qui souffre. Le chef de la police locale met tout en oeuvre pour le capturer.
Casting :
Connie Chan Po-Chu, Yueh Hua, Lo Lieh, Yeung Chi Hing, Goo Man Chung, Ouyang Shafei, Yue Fung, Lam Fung, Law Hon, Ma Kim Tong, Cheng Hong Yip, Chung Wa, Wu Ma, Lydia Shum Tin-Ha, Chan Ho, Tsang Choh Lam, Lee Chiu, Fung Ging Man, Fung Hak On, San Kuai, Chan Chuen
The Lizard combine avec élégance et légèreté comédie, aventures et arts martiaux, sur fond de critique politique (la Chine des années 30 aux mains des puissances occidentales et de l'administration corrompue). A la manière de Bruce Lee dans Fist Of Fury, Yueh Hua incarne l'esprit national qui se révolte contre les occupants : le Lézard est ainsi un personnage destiné à réparer les injustices de la société.
Il aura pour ennemi un traître chinois, Lo Lieh, à mi-chemin entre le mafieux et l'homme politique ambitieux, un des ces personnages que le spectateur "adorera haïr". Ce grand acteur et athlète hongkongais commence ici sa longue spécialisation dans les rôles de méchant. Sa prestation est d'ailleurs fort réussie (une ordure tirée à quatre épingles, gominée et méprisante à souhait), tout comme celle de Yueh Hua, une nouvelle fois impeccable, dans un rôle à deux facettes (héros la nuit, benêt le jour, comme Superman / Clark Kent).
Mais il ne faut pas oublier de mentionner le nom de l'actrice principale, Connie Chan, qui, si elle s'est retirée de l'écran à l'âge de 25 ans, n'en a pas moins habitée de son charisme plus de 200 films ! Performance physique et interprétation se situent au niveau des plus grandes dames de ce cinéma et il serait criminel de passer à côté de cette force de la nature. Une actrice qui mérite donc bien sa place aux côtés de Cheng Pei Pei et rend indispensable la vision de The Lizard à tout amateur de films hongkongais.
Les scènes d'arts martiaux sont chorégraphiées par le frère de Yuen Wo-Ping, qui nous gratifie même d'une courte apparition et lui a peut-être donné un coup de main... Elles sont en tout cas intéressantes, bien filmées et nous offrent un final digne des meilleurs Shaw Brothers : l'éternel combat grandiose (une poignée de bons contre une foule de méchants) dans un décor somptueux.
Un petit classique du cinéma hongkongais qui se laisse regarder sans s'ennuyer une seule seconde.
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