Made In Asie

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Duo Mortel

                                                    Duo Mortel - 1971

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Scénario :

 

 

 

 

Sous la dynastie des Sung, un prince est capturé par les ennemis Ching qui ont envahi le nord de la Chine et convoitent le royaume. De courageux chevaliers patriotes, menés par Ti Lung, vont tenter de le soustraire à ses ravisseurs avec l’aide d’un redoutable épéiste (David Chiang) rencontré en chemin.

 

 

 

 

 

 

Casting :

 

 

 

 

David Chiang Da Wei
Ti Lung
Ku Feng
Wong Chung
Cheng Lui
Chan Sing
Lau Dan
Chan Chuen
Bolo Yeung Tze
Wong Kwong Yue

 

 

 

 

 

 

 

                                                   ***   Critique   ***

 

 

 

 

 

 

 

Les films d’arts martiaux, soit on adore, soit on y trouve pas le moindre intérêt. Après, bien sûr, il ne faut pas généraliser avec différents degrés et variations d’un phénomène aussi particulier. L’approche n’était pas la même aujourd’hui et il y a quarante ans, époque florissante par excellence où régnaient les maîtres aussi bien devant que derrière la caméra, mais par contre une grande majorité d’entre eux sous l’égide de la prestigieuse Shaw Brothers. Maître parmi les maîtres, instigateur du wu xia pian (film de sabre mandarin), Chang Cheh fut celui qui révolutionna le genre bien que 1971 fut justement une année charnière dans sa carrière, celle où l’élève Bruce Lee allait finalement griller la politesse au maître avec ses seules mains où La Rage du Tigre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A ce titre, Duo mortel se présente comme une sorte de synthèse de l’œuvre du cinéaste. L’histoire y est plus que jamais prétexte à un déluge de combats virils où le sang coule à flots ininterrompus. Décors minimalistes, acteurs incontournables qui mouillent la chemise, rythme très soutenu avec pratiquement aucun temps mort en 80 minutes, le métrage pourrait presque se résumer à un majestueux ballet sanglant où l’on empale et éventre son prochain à qui mieux mieux, où l’on se contorsionne aux limites de l’humainement possible, où l’on vrille avant de tomber et surtout où l’on n’en finit plus de mourir dans d’atroces souffrances avec visages grimaçants et tuniques barbouillées de sang à la clé. Pour le reste, c’est bien entendu toujours aussi macho avec le sacrifice comme seul mot d’ordre et un côté comique pas toujours très assumé avec le merveilleux kung-fu de l’envol. Bref, c'est pas mal mais pas du grand Chang Cheh pour autant, soit une distraction honorable à réserver aux seuls amateurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



13/03/2012
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