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Les Combats Musclés du Kung Fu

                       Les Combats Musclés Du Kung Fu - 1979

 

 

 

 

 

 

 

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=>  Film chinois réalisé par Chang Cheh en 1979.

 

 

 

 

 

 

 

 

Synopsis :

 

 

 

 

 

 

En Chine, dans les premières années de la République, le général Yang Tsung et plusieurs membres de sa famille sont assassinés par le bandit Han Pei Tsang, qui se proclame général. Le fils de tsung va retrouver l’un de ses amis qui lui présente quelques relations personnelles : tous sont d’excellents spécialistes des arts martiaux prêts à combattre pour venger le général...
 

 

 

 

 

 

               

 

 

               

 

 

 

 

 

 

 

Casting :

 

 

 

 

 

 

Lo Meng
Chiang Sheng
Philip Kwok Chung Fung
Lu Feng
Sun Chien
Wong Lik
Chui Tai Ping
Chan Shen
Wang Han Chen
Yeung Hung

 

 

 

 

 

 

                                                   ***   Critique   ***

 

 

 

 

 

 

 

Si la carrière de Chang Cheh est inégale sur la longueur, certaines de ses habitudes n’ont jamais changé. Ainsi le réalisateur a toujours préféré certains de ses acteurs à d’autres, une évidence que ses films ont toujours mise en valeur.


Parmi les 5 principaux Venoms, deux meurent presque toujours avant les autres et ont presque à chaque fois moins d’occasion de démontrer leurs talents martiaux. Ainsi Sun Chien, malgré sa maîtrise des coups de pieds, meurent-ils presque systématiquement en premier. De même Lo Lieh, adepte des techniques de poing, fait rarement long feu. Et même si chacun d’eux a eu quelques occasions de briller un peu plus dans d’autres films, ce schéma leur est plus souvent appliqué ?

 

 

 

 

 

 


Est-ce leur manque de maîtrise des acrobaties qui justifient ce traitement ? On peut se poser la question, car Chiang Sheng, Philip Kwok et Lu Feng, tous acrobates émérites, ont plus souvent l’honneur de parcourir les films de long en large. Shaolin Daredevils est l’un des exemples les plus flagrants. Alors que le début du récit semble s’attarder sur le destin du personnage de Lo Meng, ce dernier n’apparaît pas plus de 15 minutes à l’écran, et se fait assassiner avant la moitié du métrage (dans un long et très bon combat, il est vrai).
Sun Chien quant à lui, n’aura droit qu’à une dizaine de coups de pieds en fin de métrage, loin du formidable climax dans lequel sont engagés ses frères d’armes.


Leurs trois comparses ont eu largement l’occasion de s’exprimer physiquement lors de spectacles acrobatiques époustouflants. Malheureusement, le rythme n’est pas la qualité majeure de Shaolin Daredevils. Les combats se comptent sur les doigts d’une main, et les quelques séquences d’acrobaties ne sont guère plus nombreuses. Pourtant le film est long. Une vague histoire de tromperie et de déguisements pour perpétuer la vengeance de leur frère de sang décédé vient alourdir inutilement un récit sans suspense et sans tension dramatique.

 

 

 

Us two get extra cash 'cos we were in the original Venom movie and you weren't!

 

 


Les événements importants, ceux qui auraient pu apporter la charge émotionnelle nécessaire, et qui fut la force de l’Ogre au début des années 70, sont expédiés sans génie, ce qui ampute le film de sa substance et rend l’histoire factice. C’est bien dommage car les chorégraphies sont d’un très haut niveau. Le final, qui dure un bon quart d’heure, reste l’un des plus spectaculaires que les Venoms ont offerts au cinéma. L’alchimie entre les trois acteurs est incroyable et rend l’ensemble vif, précis et impressionnant. Lu Feng, qui est du côté des héros pour une fois, se montre bien plus charismatique que d’habitude avec son visage figé. Habituellement moins aérien que Philip Kwok ou Chiang Sheng, il nous rappelle que lui aussi est un acrobate émérite et se réserve quelques uns des meilleurs passages du film. Wang Li, membre ponctuel des Venoms, vient prouver sa maîtrise des coups de pieds, et on regrette qu’il n’affronte pas Sun Chien.

Globalement, Shaolin Daredevils reste un Chang Cheh mineur, mais un Venoms à voir pour son final mémorable, tout en conservant la télécommande en main pour passer les scènes dialoguées d’une platitude incroyable.

 

 

 

 

 

 



09/07/2012
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