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                                        The Battle Wizzard - 1977

=>  Film chinois réalisé par Pao Hsueh Lieh en 1977.

Synopsis :

Un jeune prince héritier naïf et peu doué (Danny Lee) va faire face à un complot mené en souterrain par un sorcier (Shut Chung Tin) aux étranges pouvoirs. Il apprendra au cours de sa quête à devenir un grand combattant, aidé par sa soeur (Lin Chen Chi) éleveuse de serpents perforeurs et par une guerrière rebelle (Tanny Tien) croisée en chemin, qui utilise un os lanceur de fléchettes.

Casting :

Danny Lee Sau Yin
Tien Ni
Kong Do
Wai Wang
Lin Chen Chi
Shut Chung Tin
Ou-Yang Sha Fei
Ha Ping
Keung Hon
Ng Hong Sang

                                                             ***   Critique   ***

The Battle wizard est une histoire de vengeance au milieu d’effets spéciaux remplis d’étincelles et de lumières multicolores avec des personnages qui se battent à grands coups de magie pour rétablir leur honneur. La Shaw Brothers s’était lancé dans quelques films croquignolets d’heroic fantasy dans la fin des années 1970 avec notamment Danny Lee qui alternait avec ses films érotiques avant de prendre sa carrière en main et de se poser en super flic dans les années 1980. Mais pour l’instant on en est à The Battle wizard.

Quelques années auparavant, dans une demeure cossue, un couple s’embrasse et fait l’amour. Hong-mian (Gam Lau) a des nausées. Elle est enceinte de quelques mois de Duan Zheng-chaun (Si Wai) son amant tandis que son mari Tunique Jaune (Shut Chung-tin) est absent. Il arrive justement à ce moment là et veut tuer Duan, mais ce dernier pratique un coup du doigt laser et coupe les jambes de Tunique Jaune sous les cris horrifiés de Hong-mian. Puis Shu Bai-feng (Hung Ling-ling) rentre dans la demeure et annonce qu’elle est la fiancée de Duan et qu’ils vont se marier dans un mois. Hong-mian est désespérée et va préparer sa vengeance.

Aujourd’hui, Hong-mian a élevée sa fille Xiang Yaochia (Tanny Tien) dans le seul but de se venger de Shu Bai-feng qu’elle pourra reconnaitre grâce à la tache rouge qu’elle a sur le poignet. Xiang portera le nom de Mu et sera désormais toujours masquée. Tunique Jaune veut lui se venger de Zhengchaun et engage Canglong (Kong Do) dans ce but. Canglong est un monstre mi humain mi animal, il a une sorte de pince d’écrevisse à la place du bras droit, un crâne vert et des dents de requin.

Duan Yu (Danny Lee) vient de finir ses études. Il part à l’aventure mais ses parents regrettent qu’il n’ait pas voulu apprendre les arts martiaux pour se défendre. Sur son chemin, il voit une jeune fille avec des serpents plein la main. Il tente de tuer les serpents mais Ling-ehr (Lam Jan-kei) se défend. Ces serpents sont ses armes qu’elle utilise dans son kung-fu. Justement des brigands montrent le bout de leur nez. Ling-ehr attaque le chef avec un serpent. Elle promet de trouver l’antidote si Duan Yu est libéré. Pour aider Ling-ehr, il doit retrouver Xiang Yaochia. Mais tout le monde semble avoir peur rien qu’à l’évocation de ce nom.

Duan Yu parvient à retrouver Xiang et ensemble ils vont vivre mille aventures où les ennemis veulent leur peau. Il est très impressionné par la force de la demoiselle, mais plus encore par sa beauté malgré son masque. Grièvement blessée, il va sucer le sang sur son épaule dans une des scènes les plus sensuelles du film. C’est alors que Duan Yu est attaqué par le serpent rouge. Il avale son sang ce qui lui donne une grande force qui lui permettra de se venger de ceux qui ont attaqué la belle mademoiselle Mu. Duan Yu devient un super héros. Il va plus tard découvrir que Xiang n’est autre que sa sœur.

Tunique Jaune se met à entrer en scène et ses jambes ont été remplacées par deux échasses. The Battle wizard est alors un déluge de batailles pop où les couleurs se complètent. Chaque personnage se met à lancer des éclairs qui affirment leurs styles de kung-fu. Duan Yu défonce une porte qui crée des lumières oranges et vertes. Tunique Jaune crache des flammes et lance des poignards luminescents le tout sur un son électronique. C’est joli, un peu démodé et tout à fait charmant. C’est l’art désuet de la Shaw Brothers.