Made In Asie

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All Men Are Brothers

                                   All Men Are Brothers - 1975

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Scénario :

 

 

 

 

Les "108 Bandits" poursuivent leur lutte contre le pouvoir corrompu. Leurs aventures les conduiront notamment à infiltrer une ville fortifiée et à attaquer une forteresse à flanc de mer...

 

 

 

 

 

 

 

Casting :

 

 

 

 

Ti Lung

David Chiang

Tamba Tetsuro

Bolo Yeung

Chen Kuan Tai

Wong Chung

Guk Fung

Danny Lee Sau-Yin

Fan Mei Sheng

Chan Sing

Wong Kwong Yue

Michael Chan Wai Man

Yueh Hua,

Lily Ho Li Li

Yue Fung

Chin Feng

Lee Hang

Woo Wai

Zhu Mu

Tung Lam

Ho Hon Chau

Lau Gong

Chan Feng Chen

Law Wai

Zhang Yang

Cheung Hei

 

 

 

 

 

 

 

                                                

                                                        ***   Critique   ***

 

 

 

 

 

 

 

All Men Are Brothers est la suite directe de The Water Margin même si, comme nous l'expliquent les premières minutes du film, de l'eau a coulé sous les ponts depuis lors. Chang Cheh et Wu Ma sont toujours à la réalisation (Baau Hok Lai a, lui, quitté le navire, tout comme le futur célèbre assistant réalisateur John Woo) et l'on retrouve peu ou prou une identique et grandiose équipe d'acteurs Shaw Brothers. Ne manquent pas non plus à l'appel un budget faramineux, de magnifiques costumes et de superbes décors (peu de scènes d'intérieurs ou de studio). A noter que ce second opus a été tourné dans la foulée du premier mais n'est sorti que 3 ans plus tard.

 

 

 

 

 

 

 

 


All Men Are Brothers débute par un bon quart d'heure de flashes back sous forme de petites saynètes affriolantes du style "résumé des épisodes précédents". Ces flashes back ne sont pas issus de The Water Margin mais sont une tentative d'explication des événements déroulés entre les deux films, et donc entre de nombreux chapitres du livre "Au bord de l'eau" de Shi Nai-An et Luo Guan-Zhong - cf. fiche de The Water Margin. Bien que spectaculaires (affrontements sur le magnifique pont des studios SB de Clearwater Bay, combats maritimes...), ces saynètes donnent au film un début brouillon et bien compliqué et n'apportent, au final, pas grand chose au récit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En substance, on y apprend que de nombreux bandits ont perdu la vie dans leur lutte contre la corruption des chefs politiques.
Les flashes-back ne sont d'ailleurs pas exclusivement limités à l'introduction : ils viennent trop souvent polluer l'intrigue et casser le rythme du film.

 

 

 

 

 

 

 

 

All Men Are Brothers partage avec son prédécesseur les mêmes qualités et défauts. Comme expliqué plus haut, le budget est conséquent et cela se voit à l'écran : décors, lieux de tournage, maquillage, costumes, accessoires, figurants, vedettes... on peut aisément parler de superproduction ! Las, comme The Water Margin, le scénario est inexistant...

 

 

 

 

 

 

 

 

All Men Are Brothers est en fait composé de deux récits : des membres des "108 Bandits" tentent de sortir d'une ville fortifiée et l'armée des "108 Bandits" attaque une forteresse à flanc de mer afin d'y déloger un prince corrompu. Nous avons bien entendu droit au combat final, martial, gore et dramatique. Un scénario aussi mince qu'une feuille de papier à cigarettes qu'on pourrait réduire à "il faut libérer la Chine de ses seigneurs corrompus ; les 108 Bandits vont s'y attacher mais la tâche sera rude et beaucoup périront durant leur entreprise".

 

 

 

 

 

 

 

 

On place ensuite les acteurs sur différents plateaux de tournages et hop, le tour est joué ! On a du mal à croire qu'il a fallu deux personnes pour écrire le scénario (Chan Cheh et Ni Kuang)...

 

 

 

 

 

 

 

 

Question violence et représentation graphique de cette même violence, on est un cran au-dessus de The Water Margin : n'y voit-on pas un chevalier se battre comme si de rien était juste après s'être fait trancher le bras par son ennemi ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Holy Grail (Sacré Graal) des Monty Python n'est pas loin... mais pas question d'humour chez Chang Cheh !

 

 

 

 


 

 

 

Ne considérons cependant pas All Men Are Brothers comme un navet : on y trouve ici et là des choses qui valent la peine d'être sauvées et qui méritent notre appréciation. On est seulement passés à côté d'un grand film...



15/03/2012
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